Fandom français de Kingdom Hearts
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 Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014

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Fexatsyn Miroï
Disciple de l'Ombre et Rêveuse à temps plein
Fexatsyn Miroï

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MessageSujet: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 20:04

Table des matières:

Thème 1: Humide
Participant-e-s:
- Volazurys
- Laemia
- Dawny-chan

Thème 2: Médicament
Participant-e-s:
- Volazurys
- Laemia
- Elerina

Thème 3: Empoisonnement
Participant-e-s:
- Elerina

Thème 4: Cinéma
Participant-e-s:
- Midori-chan37
- Plume d'Eau

Thème 5: Chambre
Participant-e-s:
- Midori-chan37
- Volazurys
- Laemia

Pour mettre un commentaire sur un ou plusieurs des textes: https://kh-fandom.forumgaming.fr/t644-commentaires-nuit-d-ecriture-5#19365


Dernière édition par Elerina le Sam 8 Mar - 0:59, édité 5 fois
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Fexatsyn Miroï
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:00

Thème 1 : Humide

Texte de Volazurys

Un sourire perfide étira ses lèvres légèrement rosies lorsque les premiers coups de tonnerre résonnèrent à ses oreilles. Sur la langue, elle avait un léger goût de pluie, celle qui ne cessait de tomber et plaquait ses cheveux blonds sur son crâne. Plus qu'humides, ses deux mèches refusaient de subir le même sort, pourtant. Elles demeuraient dressées, fières. Oui, elle était proche de son but. Les terres foudroyées, un endroit mystérieux qui pourrait tant lui apprendre au niveau de ses capacités encore... Oh, ce n'était pas comme si elle n'en avait pas exploité les finesses ou les forces, ainsi que les faiblesses, mais après tout ce qu'elle avait traversé, elle n'ignorait pas qu'elle avait encore tellement d'ignorance en son être... Non, son non-être...

Un éclair aveuglant déchira la voûte céleste, tellement noire à cause des nuages qui s'y accumulaient depuis des millénaires, qu'il était impossible de deviner s'il faisait jour ou nuit. Cela n'avait que peu d'importance pour Larxene, qui était bien loin des ces considérations « humaines ». La douzième membre de l'Organisation XIII, connue sous le nom de « Nymphe Gracieuse », ou plutôt « Nymphe Sauvage », fit la moue en sentant la présence de quelqu'un non loin d'elle. Ah, zut. Pourquoi l'avait-il suivie jusqu'ici, alors qu'elle lui avait expressément demandé de la laisser partir seule ? Elle ne désirait pas rencontrer la personne dont il lui avait parlé !

Agacée, la Simili se retourna vers un homme aux longs cheveux bruns attachés en queue de cheval et habillé d'une sorte d'armure rouge. La pluie glissait sur son visage lisse et impassible. Elle croisa les bras et lui fit d'un ton peu amène :

- Je t'avais demandé quelque chose, il me semble.

- Oui, mais je ne suis pas spécialement un homme qui écoute les ordres. J'en donne plutôt, fit-il avec un sourire amusé.

- Je remarque ça, renifla-t-elle. Tu sais que je pourrais te tuer.

- Tu ne le feras pas. Tu n'en as même pas envie.

Larxene leva les yeux au ciel.

- Tu es beaucoup trop sûr de toi, humain...

- Nooj, s'il te plaît. Moi je fais bien l'effort de t'appeler par ton prénom et de te considérer comme une personne même si à tes dires et à ceux de cette Ellone, tu n'es pas vraiment humaine.

- C'est Merlin qui l'a bien renseignée à ce sujet. C'est pourquoi je ne veux pas partir de Spira et aller rencontrer Question...

- … Quistis..., fit-il en se mordant la joue de l'intérieur pour ne pas rire.

- C'est du pareil au même, rétorqua la Simili.

Elle se tourna de nouveau vers l'immense étendue grise parsemée de tours servant de paratonnerres. Attirés comme des mouches, les éclairs s'y jetaient le plus souvent... mais il n'était pas rare qu'ils frappent et blessent davantage ces terres où la végétation ne poussait plus depuis des lustres, et ce malgré l'humidité permanente des lieux. Encore une fois, sa concentration fut brisé par les paroles de l'homme, qui ne comptait pas s'en aller à en juger par son obstination :

- Si tu ne viens pas à elle, alors je la conduirai à toi. Cela ne sert à rien de continuer à fuir parce que tu as commis des crimes par le passé...

Larxene se tourna lentement vers lui, comme pour mesurer l'effet qu'elle voulait produire sur lui... puis elle éclata de rire. Un rire profond, un peu guttural. Choquant de sa part. Un rire fou. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle parvint enfin à se calmer, à reprendre son souffle... et qu'elle darda un regard méprisant sur lui.

- Entends bien ce que je vais te dire, Nooj... Je ne regrette rien. Absolument rien de ce que j'ai fait par le passé. Même si maintenant, j'ai d'autres buts, je ne compte pas changer ma nature. J'aime faire mal quand je le juge nécessaire, et si je dois tuer à l'avenir, de nouveau, je prendrai plaisir à le faire. Enfin...

Elle lâcha un rire un peu plus aigu.

- Les Simili n'éprouvent rien, je ne devrais même pas dire tout ça. Pourtant, c'est ce qui se passerait si j'avais un cœur.

- Tu en possèdes un.

- Oh non, non... et je n'en veux pas. Un cœur, ça fait bien trop mal et ça ne sert à rien, lui répondit-elle avec une moue dédaigneuse.

Sans lui accorder plus d'attention, elle s'éloigna de lui et marcha d'un pas vif en maugréant contre la robe qu'elle portait. Pas très pratique pour voyager. Une robe d'Invokeur, parmi les plus sobres. Elle était composé d'un yukata vert avec un obi noir. Dès qu'elle le pourrait, elle se procurerait une tenue bien plus pratique...

C'est avec un énervement croissant qu'elle entendit les pas de Nooj derrière elle. Ce n'était pas possible... Non mais il allait voir ! Sans prévenir, elle invoqua quatre kunaïs, et les jeta sur l'homme vivement, le regard brillant de colère. Elle ne fut pas étonnée de le voir les esquiver avec agilité, puis la fixer avec un air narquois. En réponse, elle lui jeta plusieurs salves de foudres, qui jaillissaient directement de ses paumes de main. Elle ne parvenait pas à le toucher; l'homme connaissait son caractère, de même que ses méthodes. Depuis le temps, aussi... et puis il fallait l'avouer : c'était un sacré combattant même s'il n'en avait pas l'air.

Haletante, elle finit par se calmer au bout d'une demi-heure. Elle ne l'avait blessé que légèrement, mais au moins, lui n'était pas parvenue à le faire. Et ce n'était jamais arrivé, Kingdom Hearts soit loué. Elle demeurait un Simili, tout de même. Elle était bien plus puissante qu'un humain, et être blessée par l'un d'eux était une grande offense !

Nooj lui fit un salut ironique, puis croisa les bras, tandis qu'un éclair tombait non loin d'eux, en même temps que cette pluie perpétuelle :

- Alors ? Comptes-tu toujours te passer de moi ?

Larxene tourna les talons sans rien dire, les lèvres serrées. Elle n'avait rien à répondre à cela. Il la suivrait quand même, qu'elle le veuille ou non. Elle se contenta de respirer l'atmosphère des lieux pour se « calmer ». La colère... un sentiment qui la possédait tout le temps même si elle n'était censée rien éprouver. L'odeur de l'orage s'insinua dans ses narines, légèrement humide. Oui... une foudre humide, avec cette pluie qui n'en finissait jamais de tomber.
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Fexatsyn Miroï
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:03

Texte de Dawny-chan

Humide.

Il pouvait sentir l’humidité dans l’air… elle n’était pas comme d’habitude. Ca lui faisait bizarre… Il n’aimait pas la pluie. Celle-ci ne se dérangeait pas pour couler le long de son dos, terminant de coller ses vêtements contre sa peau. Il ne l’aimait pas, et pourtant, il restait planté là. L’idée même de mettre sa capuche pour s’en protéger lui avait effleuré l’esprit, mais il l’avait ignoré. Il voulait que l’eau lave tout ça. Ses souvenirs immondes, les ténèbres au fond de son cœur corrompu, ce qu’il avait fait dans le but de devenir plus fort … Il savait qu’un jour ou l’autre, il allait l’oublier, mais pas maintenant. Naminé l’avait prévenu pour ça. Quand tout sera fini, elle disparaîtrait. Et rien que pour ça, il avait envie de trouver un moyen de stopper le temps, juste pour la garder en vie le plus longtemps possible… Mais il fallait croire que le destin ne voulait pas que pour une fois, les choses se passent correctement.

Elle n’avait pas demandé à naître. Enfin, « naître » était un bien grand mot, pour elle. Quand on naît, on a un cœur. Officiellement, elle n’en n’avait pas. Mais il sentait bien quand il était à côté d’elle, qu’elle avait quelque chose. Peut-être pas un cœur comme lui ou comme Sora, mais une sorte d’ersatz de cœur. Il savait qu’elle pouvait ressentir des émotions, pas comme les autres similis. Tout simplement parce qu’elle n’en était pas un.

Elle a ouvert les yeux pour la première fois au Manoir Oblivion. Vexen l’avait créée pour satisfaire les desseins de l’Organisation. Il avait fait des recherches sur ça. Elle était un clone, une réplique, une poupée à qui on a donné un but et les moyens d’y parvenir. Et malgré tout ça … elle pouvait se montrer plus humaine que n’importe qui – simili ou non. Elle obéissait aux ordres de l’Organisation comme un bon petit chien obéissant. Il avait réussi à la faire réfléchir sur sa condition, sur son rôle à jouer et sur qui elle était vraiment. Il avait dû la blesser, pour ça. Mais c’était pour son bien.

Elle détenait les souvenirs que Sora avait de Kairi. Sa disparition était nécessaire au réveil du Héros de la Keyblade, il le savait bien, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir impuissant. Il ne pouvait que la guider vers son destin, aussi cruel soit-il. Il avait eu mal pour elle, souvent. Elle paraissait torturée par les choix qu’elle devait faire, ne sachant pas si elle devait rester avec ses amis ou si elle devait retourner près de Sora. La voir souffrir ainsi était douloureux, et il ne comptait plus le nombre de fois où son cœur s’était serré quand il était à ses côtés. Des fois, il en arrivait à souhaiter que son meilleur ami ne se réveille pas, pour qu’elle puisse vivre heureuses, avec ses amis…

Mais jamais ne se passait comme il le souhaitait, de toute manière. Elle avait choisi de retourner auprès de Sora. Évidemment, c’était le meilleur choix à faire, mais … il avait encore du mal à l’accepter. Il devait étouffer ses sentiments, maintenant, il n’avait pas le choix, il devait avancer.

Tout était sur le point de se terminer maintenant. Xion n’était plus là. Il s’en rendait compte, petit à petit. Même dans ses souvenirs, son sourire, ses yeux mélancoliques et son sourire triste s’effaçaient peu à peu. Naminé l’avait prévenu, pourtant. Il allait l’oublier. Mais cela ne changerai rien à la douleur qui lui comprimait la poitrine à chacune de ses respirations. Elle était partie et il ne pouvait rien faire contre sa mémoire qui s’étiolait de plus en plus. Bientôt, il n’aurait plus aucun souvenir d’elle … Mais il devait se reprendre. Il fallait qu’il capture Roxas pour le ramener à DiZ et pour que Naminé réveille Sora. C’était la meilleure chose à faire.

Sous cette pluie glaciale et cette humidité étouffante, il sentit des gouttes chaudes rouler sur ses joues. Il ne se rendit pas compte qu’elles étaient là, trop occuper à sauter de la Tour du Souvenir pour rejoindre le Numéro XIII et le ramener au Manoir. Tout serait bientôt fini.
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Fexatsyn Miroï
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:04

Texte de Laemia


« Euhm, Axel ?

-C'est moi.

-Quand on disait qu'on allait s'enfuir ensemble, je savais que ce serait pas facile et tout ça, mais... comment te dire ça ? Je pensais que ce serait un peu plus romantique quand même. Enfin... »

Roxas était le plus réaliste d'eux deux. Vraiment. C'était lui qui avait préparé toutes les affaires dont ils auraient besoin, tout ça... En passant, il aurait dû se charger de leur itinéraire également, parce que là, non...

Son petit ami se mit à rire.

« Oh, ça va, c'est encore supportable, là, rétorqua-t-il. C'est pire, parfois, estime-toi heureux. »

Heureux, tu parles... Ses chaussures faisaient plic-ploc. Et s'il n'y avait que ça...

Il avait fait confiance à Axel, là-dessus, parce qu'il avait plus d'expériences que lui en rebellions contre l'autorité parentale. Ben tiens, s'il avait su...

« Ah, parce que ça t'arrive souvent d'aller dans ce genre, hm, d'endroits ? » grimaça Roxas.

Son rouquin paraissait pas mal amusé de la situation, à son grand damn. Ca ne l'étonnait qu'à peine...

« Oh, allez, ne fais pas l'enfant ! C'est plus confortable qu'il n'y paraît. De toute façon, t'as apporté des couvertures, nan ? »

Le cerveau du blond était tellement occupé à rejeter l'idée qu'il se trouvait dans un tel lieu qu'il eut du mal à imprimer ce que l'autre lui disait.

« Qu- Pas question qu'on dorme ici ! s'insurgea-t-il.

-Ben quoi, tu pensais à un autre endroit ? Dans la rue, c'est vachement trop dangereux.

-A l'hôtel, par exemple, soupira Roxas en levant les yeux au plafond.

-Tu ris, c'est bien trop cher.

-A la belle étoile alors, je sais pas !

-Tapette.

-Et c'est toi qui cause...

-Moi aussi je t'aime, chéri. »

Voyant que ça ne déridait pas la mine boudeuse de son petit ami, le sourire d'Axel s'accentua et il lui passa un bras autour des épaules.

« Ou sinon, on peut rentrer, hein...

-Non ! » protesta Roxas.

Il attendait des excuses de ses parents d'abord. Il savait qu'elles viendraient. Au bout de deux ou trois jours, sans doute. Un peu moins avec de la chance. Une nuit, passe encore, mais deux dans un endroit pareil... Il risquait d'y perdre son sens de l'odorat ! Et de la vue, puisque la faible lueur de sa lampe torche ne suffisait qu'à peine à éclairer leurs pas. D'ailleurs, avait-il pris des piles... ?

Des bruits mouillés très louches lui parvinrent aux oreilles et le jeune homme s'arrêta de marcher d'un coup, les muscles tendus. Son petit ami se retourna pour le fixer.

« Qu'est-ce que t'as, encore ?

-Dis-moi que c'était juste des gouttes d'eau...

-Quoi ? »

Encore le même son.

« Ca, ce bruit !

-Ah, non, c'est probablement des rats... Eh, Roxas, youhou, t'es encore là ? »

Tout en parlant, il claqua des doigts devant les yeux du blond, qui tourna un regard paniqué vers lui.

« Tu me fais marcher. Axel.

-T'inquiète, ils ont probablement plus peur de toi que l'inverse. Là, ils s'enfuient en courant à notre passage.

-C'est pas d'eux que j'ai peur, c'est de chopper la peste, rétorqua Roxas.

-Je suis quasi sûr que plus personne n'attrape la peste.

-Ca c'est parce que plus personne ne traîne dans les putains d'égouts ! »

Des égouts sales, puants et infestés de rats. Gé-ni-al.

Bon, il n'attraperait peut-être pas la peste, mais vu l'humidité des lieux, sans doute quelque chose de pas très jouasse. Et est-ce qu'il était vacciné contre le tétanos, au juste ?

« Bon, on va s'arrêter là, ça a l'air safe, commenta Axel en pointant la lape torche vers les murs.

-... Safe ? Parce que y'a des endroits pas safes ? »

Son petit ami le regarda comme s'il s'agissait d'une évidence.

« Ben, oui. C'est des égouts, donc des fois y'a des conduits qui déverse les ordures et autres excréments.

-Ca sent le vécu...

-Comment t'as dev-

-Je veux pas connaître les détails ! » le stoppa le blond.

Il puis, il se mit à pouffer de rire, bientôt imité par le rouquin qui lui servait de copain. C'était dingue, cette histoire ! Et bon, d'accord, il devait l'avouer, un petit peu drôle.

De toute façon, étant d'un naturel obstiné, il ne rentrerait pas avant que ses parents lui fassent leurs excuses. Une sombre histoire de mauvaises fréquentations – fréquentations qui l'emmenaient se balader dans les égouts en pleine nuit, alors ils n'avaient pas tout à fait tort, mais tout de même... Question de principes !

Et puisqu'Axel, ayant souvent des problèmes avec ses propres géniteurs, fuguait souvent, il lui avait demander de s'enfuir avec lui pendant quelques jours. A posteriori, ça n'arrangerait pas l'opinion de ses parents à son sujet, mais bon... Il avait toujours eu envie de faire ça. Sauf qu'il s'imaginait, eh bien... Autre chose que les égouts pour leur fugue en amoureux.

Axel se chargeait déjà de sortir les couvertures du sac. Roxas alla l'aider à les étendre, se disant qu'il vaudrait mieux ne pas les récupérer le lendemain. Elles seraient probablement inutilisables après avoir traînées toute une nuit sur ce sol. Et d'ailleurs, même avec ça, le jeune homme craignait de ne pas se réveiller tout à fait sec le lendemain.

Ils s'étendirent sur les couvertures, collés-serrés pour ne pas toucher le sol crasseux – ce qui n'était pas pour leur déplaire – et se blottirent l'un contre l'autre. Pour ne rien arranger, il faisait super froid, dans ces foutus égouts...

« Axel ?

-Hm ?

-Je crois que je rentrerais demain, en fait.

-Tu veux pas passer une autre nuit dans mon palace de rêve ?

-T'es con. »

Ils se mirent à rire de nouveau.

« Bonne nuit.

-'Nuit.

-Eh, Axel ?

-Hm ?

-Merci.

-Oh. Pas de quoi, je ferais n'importe quoi pour t'avoir dans mes bras, plaisanta – à moitié – le rouquin. Même dormir dans une fosse septique.

-T'es con.

-Oui.

-Je t'aime.

-Moi aussi. »
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Dawny-chan
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:55

Thème 2 : Médicament

Texte de Elerina

Effet secondaire.

Depuis toujours, Vexen était réputé pour ses produits aux effets plus que douteux.
Et Roxas regretterait sans doute encore longtemps de lui avoir demandé un médicament contre la grippe. Ca n’avait pas été pour lui, et il s’en estimait plutôt heureux -et la victime de cette potion n’avait aucun souvenir de ce qui était arrivé- mais, et comme beaucoup de membres de l’Organisation, il s’en souviendrait encore longtemps.

Xion, fiévreuse, n’avait pas pu réaliser ses missions du jour. Saïx avait donc envoyé Roxas cherchait un remède chez Vexen qui, agacé d’être dérangé, n’avait pas pris le temps d’expliquer les doses à prendre en confiant au blond une fiole au liquide verdâtre.
Et tout avait commencé à partir de là.

Oh, ça avait été efficace contre la maladie, c’était certain, mais le scientifique avait omis de dire qu’en surdose, un effet proche de l’aphrodisiaque se manifesterait.
Et Xion sous ce genre de produit, ça avait été quelque chose.

Roxas se souvenait encore du comportement beaucoup trop entreprenant et inhabituel de la numéro XIV. Et évidemment, il ne fallait pas espérer de l’aide venant d’Axel, bien au contraire, car à part rire, il n’avait pas fait grand-chose.

Les choses se compliquèrent un peu plus lorsque la seconde victime fut Demyx.
Le numéro IX, qui n’avait pas compris que Xion n’était pas dans son état normal, s’était laissé avoir par ses avances, et Roxas -alarmé par les cris de la Mélopée Nocturne- l’avait découvert attaché à son lit, en larmes, alors que Xion était en train d’ouvrir le manteau du pauvre joueur de sitar.

Vexen fut immédiatement mis au courant de la situation ; et après avoir traité la plupart des membres de bons à rien ou de néophytes, le scientifique avait rapidement concocté un produit pour annuler les effets secondaires du médicament contre la grippe.

Xion s’était endormie directement après l’administration du produit, et lorsqu’elle s’était réveillée, elle n’avait plus aucun souvenir de ce qu’elle avait fait –ce qui était sans doute la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Mais même si cet épisode s’était déroulé il y avait quelques jours, il était encore difficile de se comporter normalement auprès d’elle, même pour le blond…

« Bonjour, Roxas. »

L’interpelé sursauta, et eut un mouvement de recul sans vraiment s’en rendre compte, quand il se rendit compte que c’était Xion qui venait de l’appeler. La jeune fille fronça les sourcils lorsqu’elle le remarqua.

« Il y a un problème ? »

Roxas s’apprêta à répondre, lorsqu’une porte s’ouvrit, laissant apparaître Demyx dans le couleur des chambres –sans doute revenait-il de la cuisine. Le Numéro IX pâlit directement lorsqu’il vit Xion au côté de Roxas.
Malgré tout, le joueur de sitar tenta de prendre une attitude naturelle lorsqu’il passa près d’elle. Evidemment, il échoua lamentablement, et se mit à courir vers sa chambre, dans laquelle il pénétra avec précipitation –les deux autres membres purent d’ailleurs entendre très clairement le plus âgé fermer sa porte à clé.
Xion, face à ça, se tourna vers Roxas, mains sur les hanches.

« Tu m’expliques pourquoi tout le monde m’évite depuis quelques temps ?
- Crois-moi, Xion, il vaut mieux pour toi que tu ne le saches pas… »
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Dawny-chan
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:56

Texte de Laemia

Eraqus avait quitté sa table cinq minutes. Cinq petites minutes, juste le temps d'aller enlever la télécommande des mains d'un Yen Sid endormi devant la roue de la forturne. Il ne s'appelait pas véritablement Yen Sid, d'ailleurs. Personne ne s'appelait Yen Sid. Mais les infirmières et les pensionnaires le surnommaient comme ça, parce que... A cause de ses bruits de ronflements, en fait. Et aussi parce que personne ne se souvenait de son véritable nom.

Bref. Cinq minutes, le temps qu'il lui fallait pour aller de sa chaise à la table de Yen Sid – la vie était dure pour un octagénaire – et lui subtiliser la télécommande sans le réveiller. Et un de ses médicaments avait disparus. Le rose, pour la circulation du sang. Il soupira lourdement.

Ca faisait trois fois cette semaine ! Et lorsqu'il prévenait les infirmières, elles riaient en disant que non, il avait dû l'avaler et puis l'oublier. Alors que pas du tout ! Et d'abord, il n'était pas sénile, malgré ce que pensait son fils... Cet ingrat aussi, de l'avoir mis dans cette foutue maison de retraite ! Tout ça parce qu'il avait tenté de tuer son meilleur ami Ventus, possédé par le démon. Bah voyons. S'il le disait, que son pote avait besoin d'un exorcisme, il fallait le croire !

En parlant d'activités sataniques, il avait déjà un suspect depuis le début, à propos de ses médicaments volés. Le vioque qui essayait de le tuer depuis son arrivée ici et qui le regardait présentement avec un sourire malsain – le même sourire malsain avec lequel il regardait les jeunes filles en jupes venues rendre visite à papy-mamie.

Eraqus s'en doutait déjà depuis quelques temps, mais là, plus de doute possible : avec ses oreilles pointues, son sourire tordus et ses yeux jaune-pisse, Xehanort était bel et bien un suppôt de Satan !

Bien décidé à ne pas se laisser assassiner de la sorte, l'octagénaire se traîna tant bien que mal jusqu'à la table où son ennemi était assis avec ses amis démoniaques, Merlin – qui pratiquait la sorcellerie dans sa chambre, Eraqus l'avait vu faire ! - et Maléfique la, euh... Ben, elle devait sans doute avoir commis un pêché très grave pour écoper de ce teint verdâtre.

Il tenta d'avoir l'air le plus menaçant possible en assénant doucement – pour ne pas se casser un os – ses paumes sur la table des trois choses, tentant d'avoir l'air digne.

« Mes médicaments.

-Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler... ricana Xehanort d'un air pas du tout innocent.

-A d'autres. Mes pilules pour le sang. Les roses au goût pamplemousse. Je sais que c'est toi qui me les prend. Fais attention, j'étais ceinture noire de judo dans ma jeunesse, j'ai même remporté quelques championnats. »

Bon, à présent, il souffrait d'un grave problème de dos, mais ça, le satanique n'était pas obligé de le savoir.

Maléfique ricana.

« Oh, un médicament de plus ou de moins... Tu l'as peut-être fait tombé.

-Non ! protesta Eraqus. Je sais encore ce que je dis. J'ai encore toute ma tête, comparé à celui-ci. »

Comme exemple, il pointa Yen Sid du doigt, toujours endormi. Comme pour illustrer son propos, celui prit une profonde inspiration dans son sommeil, produisant un son pouvait se transcrire par « Yèèèèèèèèèèèèèè » avant de souffler : « Chiiiiiiiiid- ».

Xehanort le fixait de son regard jaune-pipi-du-diable.

« Oh, ça suffit, retourne changer ta couche, Ququs. »

A ce stade, tous les pensionnaires présents, réveillés et pas tout à fait sourds suivaient l'échangent. Certains se permettaient même des commentaires du genre : « Ouuuuh méchaaaant ! Pète-lui la tronche ! ». Il fallait les comprendre, avec le peu de distractions qu'ils possédaient, les pauvres...

Ah, il voulait jouer à ça ? Ils allaient régler ça entre hommes.

« D'accord, puisque c'est ainsi, je te défie au test de l'apnée » asséna Eraqus.

Il y eut quelques hoquètement de surprise dans la salle. Une vieille dame s'exclama même :

« Mais... Il paraît que certains pensionnaires en sont morts !

-Et leurs fantômes hantent encore les chambres des membres la nuit, se livrant à leur défi pour l'éternité ! »

Quelqu'un se mit à pleurer, mais ça arrivait même en temps normal, alors difficile de savoir si à propos des fantômes ou pas du tout.

« J'accepte, déclara Xehanort en se levant. Si tu gagnes, je ferais peut-être quelque chose concernant tes médicaments. Dans le cas contraire, tu devras manger mes fils dentaires usagés pendant un mois. »

Eraqus accepta, certain de gagner. Il avait la Foi, de toute façon, et ne pouvait certainement pas perdre face à ce démon !

« Yèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè-chiiiiiid » ronfla Yen Sid.

Merlin et Triton se chargèrent d'aller récupérer tous les verres que les pensionnaires utilisaient pour leurs dentiers – avec le produit et, parfois, le dentier encore dedans – tandis que Maléfique surveillait le couloir au cas où une infirmière débarquerait.

Une fois les verres répartit équitablement entre les deux adversaires, le but était de les boire cul-sec sans se noyer, sans recracher, sans s'étouffer et de finir avant l'autre. Un peu comme des shots de tequilas, mais version vieux et plus dégueulasse. Tu m'étonnes que certains en mourraient.

Seulement, avant qu'ils ne commencent, un évènements changea drastiquement le cours des choses.

« Yèèèèèèèèèè » inspira Yen Sid.

Et puis...

« Chiiiiid ! »

Un projectile mouillé atterrit sur la joue d'Eraqus, en provenance directe, semblait-t-il, de la bouche de ce cher Yen Sid. A moitié écoeuré – après tout, il avait l'habitude, depuis qu'il vivait ici – il le retira et constata qu'il s'agissait... d'une pilule rose. Pour être sûr, il la porta à sa bouche. Goût pamplemousse. C'était son médicament.

Tous les pensionnaires lucides contemplaient la scène, médusés (ou bien sans comprendre). Eraqus tentait de trouver une explication logique.

Mais enfin... Ce n'était pas possible ! Yen Sid dormait au moment où le médicament était arrivé, et il n'avait pas bougé de sa chaise.

C'était lui, en fait, le sorcier. Il avait fait mystérieusement disparaître le médicament d'Eraqus pour se venger de la télécommande volée !

Sur cette constatation, notre gentil Ququs s'évanouit. Xehanort éclata de rire et manqua de s'étouffer. Les infirmières débarquèrent calmer tout ce beau monde et le raffut qui s'ensuivit fut tel qu'il parvint même à réveiller ce pauvre Yen Sid qui n'avait rien demandé à personne.

Et tout le monde fut envoyé au lit comme punition.
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Dawny-chan
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 21:56

Texte de Volazurys

C'est en grimaçant que Seifer alla s'allonger sur le lit de l'infirmerie de l'école, ainsi qu'en claquant des dents. Décidément, ce n'était pas son jour... Ce matin, il s'était senti nauséeux au possible, mais avait tenu tout de même à aller au lycée parce qu'il y avait un événement important qu'il ne pouvait pas manquer : le tournoi de Struggle. Après n'avoir avalé qu'un verre d'eau, il s'était senti mieux... et voilà qu'il se retrouvait ici, à se tenir le ventre comme s'il était en train d'agoniser ! Enfin, c'était vraiment ce qui était en train de se passer...

Il marmonna quelque chose d'incompréhensible. Enfin non... Il maudissait son orgueil, sa malchance. Il aurait dû se tenir tranquille. Parce qu'en fin de compte, il était en train de le rater, ce fameux tournoi. Pire encore : c'était ce frimeur de Setzer qui le remplaçait sur le terrain ! Ah là, Hayner aurait une chance de gagner ce tournoi ! Seifer siffla de dépit, et lança encore une insulte au plafond de l'infirmerie, sous les regards réprobateurs de l'infirmière qui s'occupait d'un autre élève. C'est alors qu'une voix familière l'interpela :

- Franchement, tu ne t'arranges pas quand tu es malade, toi...

Il tourna le regard vers Olette, qui croisait les bras et le fixait avec lassitude. Qu'est-ce qu'elle faisait là, celle-là ? N'était-elle pas censée assister au tournoi pour soutenir son ami ? Il lui répondit, tout en crispant la main sur son ventre :

- Je ne t'ai pas sonnée.

- Je sais. Je ne suis pas ici pour toi de toute façon.

Ahuri, le jeune homme blond la vie alors se diriger vers un lit, s'y asseoir le temps que la seconde infirmière s'occupe d'elle, et regarder dans le vide. Il la trouva alors étrangement pâle, comme si elle avait passé une mauvaise nuit. Il ne put s'empêcher de lui demander d'ailleurs. Elle haussa un sourcil, secoua la tête et lui répondit simplement :

- Ne t'occupe pas de ça.

- Très bien, princesse, mais ne viens pas te plaindre si je suis désagréable.

Olette soupira, puis son attention fut attirée par la seconde infirmière – une rousse aux yeux bruns d'une trentaine d'années. Intrigué, Seifer la vit ausculter le cœur de la jeune fille, prendre sa température, prendre sa tension... puis lui faire une prise de sang. Ces examens ayant duré en tout et pour tout quinze minutes, il eut le temps d'avaler un cachet censé calmer ses maux d'estomac, donné généreusement par l'autre infirmière.

Olette, elle, ne bougeait pas. Son regard était fixé ailleurs, comme si elle réfléchissait. L'infirmière en charge d'elle lui fit alors signe de la suivre, tout en disant :

- Le médecin de l'établissement va te prescrire un décontractant musculaire. Cependant, je souhaiterais que tu ailles voir un spécialiste.

Cela ne fit qu'attiser la curiosité d'Hayner, bien entendu. Il leva un sourcil, puis grimaça. Il ne pouvait pas bouger du lit pour aller voir ce qu'il se passait. On aurait tôt fait de le renvoyer, ou bien ses maux le reprendraient ! A tous les coups, il couvait une gastro-entérite. Il n'y avait que ça pour l'empêcher de faire ce qu'il voulait... comme assister à un tournoi de Struggle en tant que champion, bien évidemment.
Cependant, le regard d'Olette resta gravé dans sa mémoire. Il n'aimait pas cette fille plus que ça, mais tout de même. Il espérait qu'elle n'avait rien de fâcheux. Pas que ça le contrarierait, mais presque.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 23:25

Thème 3: Empoisonnement

Texte d'Elerina

Intoxication alimentaire.

Plus jamais Vanitas ne laisserait Axel toucher ne serait-ce qu’à un seul ustensile ou ingrédient de cuisine –c’était la seule conclusion qu’il était capable tirer après le presque empoisonnement qu’il venait de subir.
Il était d’ailleurs encore dans la salle de bain, lorsqu’il entendit le roux lui parler –ou plutôt l’implorer.

« Vaniii… tu vas pas me faire la tête toute la soirée, hein ? C’est pas ton genre je le sais !
- Quand j’aurai fini de crever par ta faute, je viendrai te casser la gueule.
- C’est vrai que je savais que la date de péremption était dépassée, et je me suis un peu servi de toi comme cobaye, mais bon, je pouvais pas savoir que ça aurait un effet aussi violent ! »

C’était vrai ça, en plus ; il ne pensait pas que Vanitas se précipiterait dans la salle de bain après dix minutes ! Après tout ce n’était dépassé que depuis quelques jours…
Puis, finalement, Axel réalisa ce qu’il venait de dire, et ce ne fut que lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit brusquement qu’il savait déjà qu’il passerait un sal quart d’heure.
Il ressentit une violente douleur au niveau de son ventre, ce qui le plia en deux.

« Va te faire foutre, connard. »

Après ça, et visiblement repris de nausée, le noiraud referma la porte de la salle de bain, avec la même douceur que lorsqu’il l’avait ouverte.
Axel mit un temps avant de se redresser, et se massa l’endroit où l’avait frappé son meilleur ami. Bon, il l’avait mérité, c’était vrai, et vu l’état dans lequel il avait mis Vanitas, celui-ci ne lui pardonnerait pas de si tôt, mais bon…
Après un silence de plusieurs minutes dans l’appartement, Axel tenta de retoquer à la porte, quand même assez inquiet.

« T’es encore vivant ? »

Aucune réponse. Conclusion ; Vanitas lui faisait vraiment la gueule. Le roux soupira, s’éloigna un peu de la porte, et décida de téléphoner à Kairi –celle-ci répondit au bout de trois tonalités.

« Oui ?
- Dis-voir… si par hasard t’avais intoxiqué ta meilleure amie avec des produits périmés, et que celle-ci refusait toute forme de communication avec toi à cause de ça… tu ferais quoi ?
- Oui donc en clair, tu as empoisonné Vanitas qui souhaite sans doute encore une fois ta mort, et tu voudrais que je t’aide ENCORE une fois à te sortir de là, c’est ça ?
- Hm… oui.
- Débrouille-toi avec lui. »

Sans rien rajouter de plus, la rousse finit par raccrocher et éteignit son téléphone pour éviter d’être harcelée. Vraiment, Axel était irrécupérable…
Elle se demandait d’ailleurs comme lui et Vanitas avaient réussi à devenir meilleurs amis, et comment le noiraud le supportait encore malgré tous les coups foireux qu’il subissait par sa faute.

Malgré tout, et en reprenant la lecture de son roman, elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Il fallait avouer qu’en fait, la relation qu’entretenaient les deux garçons l’amusait.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 23:58

Thème 4 : Cinéma

Texte de Midori-chan 37


Assis dans une salle noire emplie de jeunes filles aux hormones en ébullition, tu te demandes pour la énième fois de la journée comment une telle chose a pu arriver, comment les événements ont pu s'enchaîner de telle manière à ce que tu te retrouves dans cette salle là en compagnie de ta meilleure amie et sur sa demande, bien qu'elle n'ait pas franchement l'air d'avoir besoin de toi étant donné son regard attentif rivé à l'écran.

Et puis franchement, pourquoi Diable les filles ont-elles toujours besoin de quelqu'un pour les accompagner au cinéma ? Ne peuvent-elles donc pas supporter de s'y rendre seules ou bien est-ce un stratagème depuis longtemps mis en place par leur espèce pour vous asservir vous les hommes ?

Tu n'en sais rien, mais une chose est pourtant sûre à présent: si tu ne sors pas très vite de cette salle, il est fort probable que ton cerveau ne se remette jamais des dégâts commis par Stephenie Meyer et ses personnages à deux balles.

C'est fort de cette conviction que tu jettes un regard calculateur à ta droite et à ta gauche, cherchant le meilleur moyen pour t'enfuir d'ici sans trop de dommages collatéraux. Tu déduits rapidement que ta droite n'est pas une option envisageable, étant donné que la douce et délicate Rinoa se trouve à tes côtés dans cette direction, mais l'allée qui se trouve sur ta gauche n'est qu'à trois sièges de toi, dont un est, pour ton plus grand bonheur, vide de toute présence humaine.

Tu te lèves prudemment et sans un bruit, assassinant un bref instant du regard les quelques jeunes filles qui se sont avisées de te lancer des « chut » impérieux. Il ne te faut qu'une poignée de secondes en plus pour te retrouver à l'extérieur de la salle et pousser un profond soupir de soulagement, ravi de t'être évadé de cet Enfer.

Tu n'es pourtant pas du genre à fuir quand une épreuve se présente, mais là, c'était tout simplement plus que tu ne pouvais en supporter. Rien que de repenser à cette histoire et à ce jeu d'acteurs... Brrr, tu en as encore des frissons dans le dos.

Tu es cependant rapidement tiré de tes pensées par le bruit de la porte se trouvant en face de toi et, l'espace d'un bref instant, tu imagines le pire et pense que ton « amie » est revenue exprès pour te ramener à l'intérieur.

Ce n'est pourtant pas Rinoa qui sort de la salle mais un jeune homme qui doit avoir à peu près ton âge, les cheveux blonds coiffés de la manière la plus improbable que tu ais jamais vue et de grands yeux bleus à l'expression parfaitement neutre qui te fixent depuis un petit moment à présent, tu réalises soudain.

Vous vous dévisagez encore quelques instants, jusqu'à ce que tu finisses par lancer un « Superbe film, n'est-ce pas ? » rempli d'ironie à l'encontre de ton interlocuteur.

Celui-ci pousse alors un profond soupir où se mêlent dépit et consternation, ce qui te fait esquisser un vague sourire, que tu t'empresses aussitôt de dissimuler.

Reprends-toi Squall, ce film ne t'a quand même pas atteint à ce point là. te sermonnes-tu mentalement.

- « Passionnant en effet, à tel point que j'ai failli m'endormir deux ou trois fois, mais bon, je ne m'attendais pas vraiment à autre chose. » te répond-il en haussant les épaules.

- « Certes. »

Tu ne sais pas vraiment comment ni pourquoi, mais de fil en aiguille, la conversation se fait presque naturellement entre vous, chose rare voir grande première pour toi. Tu te fais rapidement la réflexion que l'autre doit être dans le même cas étant donné la personnalité taciturne qu'il semble dégager, mais tu passes complètement outre et continus à discuter avec.

Tu découvres rapidement que lui et toi avaient plus de points communs que tu n'aurais jamais pu l'imaginer et, une grosse demi-heure plus tard, vous vous retrouvez tous les deux à errer dans les rues de Radient Garden en quête d'un endroit tranquille où continuer cette conversation.

Tu as vaguement conscience que Rinoa tu tueras sans doute pour l'avoir laissée en plan sans le moindre indice sur ta destination lorsque tu devras retourner en cours lundi matin, mais bizarrement, les rares sourires que t'accorde ce « Cloud » avec qui tu discutes éclipsent complètement la pensées de cette fin peu enviable qui t'attend.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptyVen 7 Mar - 23:59

Texte de Plume d'Eau


Cinéma à la con


Je ne sais pas depuis combien de temps je le vois, je le connais. Enfin, si on peut appeler ça « connaître quelqu’un », quand il ne s’agit que de lui dire bonjour au guichet et d’apercevoir sa chevelure en bataille refléter un peu de la lumière des projecteurs dans ce cinéma miteux.
J’y bosse pour payer une partie de mes études – ça coûte cher, des études de cinéma, ça c’est clair – et je le croise toujours le même jour, toujours à la même heure, pour voir toujours le même film.

Honnêtement je comprends pas trop pourquoi il vient toujours regarder celui-là. Je sais juste que le vendredi, à 14h tapantes, il est là, au guichet. Que je lui vends son billet – 8€, s’il vous plait, carte réduction ? Alors voilà. – et qu’ensuite, il s’engouffre dans les couloirs sombres de mon lieu de travail jusqu’à la salle numéro 8.
Et après, quand j’ai fais ma tournée des salles pour allumer les projecteurs pour débuter chaque film – à cette heure-ci y en a pas un max – je retourne me mettre dans la même salle que lui, dans la salle du projecteur, pour l’observer à travers la vitre.

Bien sûr, vous me direz, je vois pas grand-chose. À peine quelques épis partir dans tous les sens, une toute petite partie de sa nuque si je me penche bien, un bout de son t-shirt. C’est tout. Je ne vois rien d’autre. Il ne bouge jamais de tout le film, reste totalement immobile.
Parfois j’aimerais bien savoir à quoi il ressemble, quand il regarde un film, perdu dans l’action, les yeux sur l’écran, ses pensées s’égarant dans le labyrinthe de la bobine.
Sauf que bon.
Se planter juste devant l’écran de ciné, même si c’est sur un petit bout à gauche, c’est pas bien discret, voilà. Donc j’évite. Et je ronge mon frein.

Depuis le temps que je le vois, j’ai pu en remarquer, des détails.
Comme ses ongles rongés, ses fringues de skateur, même si je ne vois jamais de skate quand il vient. Comme les très discrètes petites taches de rousseur qui lui martèlent les joues, les jours de grand soleil. Comme les deux bagues qu’il a, sur la main gauche. Comme le fait que ses cheveux, malgré leur pose aérienne, ne portent pas la moindre trace de gel. Comme le fait que ses yeux, aussi bleus semblent-ils, sont striés de très légères touches d’argent.
Je sais aussi qu’il n’achète jamais rien, mais que s’il vient avec de la nourriture, il fait toujours en sorte de jeter ses déchets en partant. Sympa de sa part, ça nous évite du boulot à nous.

En fait, la seule chose que je ne sais pas de lui – mis à part, tout, en fait – c’est à quoi il ressemble quand il regarde un film. Ce film. Je me le demande.
En tout cas, je me le demandais jusqu’à aujourd’hui.
Oui parce qu’aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, il est arrivé un peu en retard – ça ne lui ressemble pas. Aujourd’hui, il avait l’air ailleurs – ça non plus. Aujourd’hui, ses yeux n’étaient pas aussi bleus. Ils étaient même… plutôt rouges.
Comme s’il avait pleuré.

Il n'a rien dit, comme d’habitude. Mais il a évité le regard que d’ordinaire, nous échangions – oh sacré saint bonheur du vendredi. Quelque chose n’allait pas, je le voyais bien – à son visage, ses yeux, sa démarche. Tout. Après lui avoir tendu son ticket, j’ai été forcé de me concentrer sur les autres clients. Cependant, un truc dans mes tripes me répétait que ça n’allait pas, et que je devais faire quelque chose.
Mais quoi ?

L’idée ne m’est venue que plus tard, lorsque tous les clients bien installés devant leurs films, j’ai rejoint sa salle de projection pour l’observer, à nouveau, au travers de la bobine. Je l’ai vu, et j’ai senti quelque chose en moi se tordre.
Même si je ne voyais qu’un bout de sa tête, je compris instantanément. Plié en deux, les genoux ramenés contre lui, les pieds sur le siège, il pleurait. Sans un bruit, sans un geste, sans se faire remarquer de quiconque dans la salle quasi déserte.

La même chose que tout à l’heure, dans mes tripes, me poussa en avant sans que je ne puisse même prendre le temps de réfléchir. Quelque chose me tirait inexorablement vers lui, comme s’il était intolérable à mon subconscient de laisser ce pauvre gamin pleurer.
Pourtant, je le connaissais pas !
Ouais, enfin, allez expliquer ça à une saloperie de subconscient…

Deux minutes trente plus tard à peine, je pénétrais dans la salle, comme j’avais rêvé de le faire des centaines de fois. Sauf que rien ne se passait comme dans mes rêves éveillés. Il était là, mais plié en deux, caché. Je ne pouvais pas voir son visage, et je n’allais certainement pas me contenter de juste l’observer.
Avançant d’un pas rapide pour ne pas déranger les autres spectateurs, je rejoignis sa rangée puis vint me glisser juste à côté de lui. Posant une main doucement sur son bras pour ne pas l’effrayer – raté – ; je murmurai :

- Hey.

Il releva doucement la tête, fronça les sourcils devant ma figure, puis sembla me reconnaître. Il n’avait pas l’air d’avoir quoi que ce soit à dire. Je repris donc la parole.

- Ça va pas ?

Yay, bravo Sherlock, t’as trouvé ça tout seul ?
Non mais j’te jure, cerveau à la con…
Preuve s’il en était de ma question stupide, il ne prit même pas la peine de répondre. Détournant légèrement la tête, j’observais le film quelques secondes avant de tenter de changer de sujet.

- C’est le film qui te fait cet effet là ? Pourtant, il est pas mal drôle…

Et il ne me semble pas qu’il t’a fait pleurer les 45 autres fois où tu es venu le voir. Aussi.
Il me jette un autre regard et je lui fais un sourire encourageant, à la « t’inquiète, chuis pas un pédo, si tu as envie de te confier tu peux y aller. »
Il fini par chuchoter à son tour quelques mots.

- C’est … c’est pas ça. Il me rappelle des souvenirs, et c'est douloureux.
- Et tu viens quand même le voir ? T’es pas un peu mas–
- Ma mère est morte ce matin.

Oh.
Putain, merde.
Je fronçais les sourcils, ouvrit la bouche pour m’excuser, dire quelque chose, au moins des formules de politesses, mais son regard noir me cloua sur place. Il devait en avoir marre d’entendre ça, certainement.
Ouais m’enfin, que dire d’autre, dans ce cas là, alors ? Lui causer de la pluie et du beau temps ? Merci bien pour l’originalité, on aura fait mieux !
J’ouvris la bouche, mon cerveau déjà bloqué sur l’idée de lui sortir une phrase réconfortante quelconque que j’aurai pu trouver.
Sauf que voilà, si mon cerveau et ma langue étaient connectés, ça se saurait depuis le temps.

- Je m’appelle Axel.

Tu parle d’une première rencontre.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptySam 8 Mar - 0:43

Thème 5 : Chambre

Texte de Midori-chan 37

- « Putain Roxas, tu vas quand même pas faire la gueule à cause de ça ? »

Le claquement de la porte fut tout ce qu'un rouquin mal peigné répondant au doux d'Axel obtint, accompagné de quelques jurons que la bienséance empêcherait toute personne civilisée de répéter. Cela ne sembla pourtant pas déstabiliser outre-mesure le roux, qui s'approcha d'un pas nonchalant de la porte de la chambre que lui et le tempétueux blondinet partageaient depuis un peu plus de deux ans maintenant.

- « Je t'ai dis que j'étais désolé alors s'il te plaît, ouvre cette porte ! »

Toujours le silence comme réponse, et connaissant la chose qui lui servait de petit ami, Axel savait que ce genre de phase pouvait durer un petit bout de temps chez Roxas pour voir expérimenté plus d'une fois les enfermements du blond dans cette pièce en particulier.

- « D'accord, j'ai eu tort de balancer ma bière à la tête de l'abruti qui te sert de frangin, mais ose me dire que cet enfoiré de Seifer ne l'avait pas mérité ! »

Et pour une fois, le rouquin pouvait se vanter d'avoir marqué un point. Après tout, était-ce de sa faute si l'autre imbécile avec son bonnet et son T-shirt ridiculement trop court avait commencé à faire des remarques oh combien pertinentes sur la sexualité de son petit frère ? Il n'avait fait que défendre une personne qui lui est chère, peut-être pas de la meilleure manière qui soit, certes, mais le résultat était là, c'est tout ce qui comptait.

- « Oh ça oui t'as eu tort putain, comme si les relations avec ma famille n'étaient pas déjà assez tendus comme ça ! » répondit soudainement Roxas à travers le panneau en bois.

- « Je sais, je n'aurai vraiment pas du, mais s'il te plaît sors de cette chambre que je n'ai au moins pas l'impression de faire la conversation à une porte ! » commença à s'emporter Axel.

Il ne pensait pas vraiment que Roxas finirait par sortir de sa tanière, ni que la première chose que ferait le blondinet à son égard serait de lui coller une superbe droite dans la mâchoire. D'abord sonné, le roux finit par s'exclamer :

- « Ça fait mal je te signale ! »

- « Je sais, et c'est justement pour ça que maintenant, je suis plus calme et enclin à la discussion. Tu veux toujours t'excuser maintenant ? »

Axel plongea son regard dans celui sévère de Roxas, et poussa un bref soupir.

Ce serait long, probablement douloureux même, mais il savait qu'il y arriverait, tout simplement parce que c'était Roxas, et personne d'autre.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptySam 8 Mar - 0:57

Texte de Volazurys

Naminé fixa la lueur faible qui faiblissait au-delà de l'horizon, aussi silencieuse qu'une ombre blanche – elles avaient la particularité de l'être vraiment contrairement aux autres. Que faire, maintenant ? Sora l'avait suppliée d'intervenir pour contrer Maléfique, mais il n'y avait rien à faire. Si elle le faisait, alors Aerith ne développerait jamais son second don. Elle contrecarrerait aussi le destin d'Eilowny. Les événements s'enchaîneraient alors dans la plus grande malchance... et Xehanort gagnerait la guerre. Personne ne le souhaitait.

La jeune femme passa une main lasse sur son front tandis qu'elle contemplait sa chambre, dans la tour de Yen Sid. Elle venait de se lever après avoir dormi toute la journée contre toute attente. Roxas était certainement en train de s'entraîner pour devenir un maître de la Keyblade. Comme Vanitas, il n'aurait pas la chance de devenir l'un des sept chevaliers protecteurs de la Lumière... mais ce n'était pas forcément un mal.

Un tressaillement la saisit à la poitrine, et Naminé se surprit à joindre les mains, tout comme Aerith le faisait parfois. Tout comme les Princesses de Cœur, les Princesses d'Âme étaient reliées entre elles et pouvaient se « sentir ». Cela était possible depuis que Linoa s'était enfin réveillée, alors que cela faisait des années qu'elle dormait dans une prison de glace au sein d'Hyne, la planète d'origine de Léon/Squall. Ce monde avait été récemment redécouvert, et les ténèbres n'y avaient presque plus d'emprise. Une fois réveillée de sa « chambre gelée », au sein d'un immense bloc mystérieux nommé « Lunatic Pandora », Linoa avait utilisé ses dons pour établir une connexion entre elles grâce... à Ajito, la Cité des Anciens, présente sur le monde de Gaïa qui avait été débarrassée depuis peu de temps des ténèbres.

Nanaki s'était rendu avec elle sur les lieux, ainsi qu'Aeleus S – abréviation de Aeleus le Simili. Heureusement, d'ailleurs, car si les Sans-cœur avaient disparu, ce n'était pas le cas des monstres ! Naminé ferma les yeux et essaya de percevoir les sentiments d'Aerith. Il y avait de la peur chez elle... mais aussi une forme d'exaltation. La Sorcière sut que lorsqu'elle s'était sacrifiée, dans son autre vie, la Cetra avait éprouvé exactement la même chose. Juste avant que Sephiroth la pourfende avec Masamune. Là, par contre, l'issue serait différente...

Naminé ouvrit les yeux. Elle était indécise. Peut-être devrait-elle aller voir Ifalna, sa mère ? C'est sur ces réflexions que Roxas choisit d'entrer dans la chambre. En la voyant réveillée, il se dirigea vers elle avec un sourire et la prit dans ses bras. La jeune femme se laissa faire avec un sourire doux au bout des lèvres. C'est dans cette chambre qu'ils avaient avoué leurs sentiments de manière plus pure, plus parlante, il y a quelques jours de cela.

- Tu te sens mieux ?

La voix du Simili était soucieuse. Naminé le rassura :

- Oui. Tu sais, je ne suis pas en sucre. Ce qu'il m'est arrivé est due à une trop grande utilisation de mes dons. C'est la même chose lorsque tu en exiges trop de toi-même au niveau des entraînements que tu fais avec Yen Sid.

Roxas hocha la tête. Il la relâcha sur ces mots un peu énigmatiques :

- La Chambre du Sommeil, celle qui contenait l'armure et l'arme d'Aqua, ont été ouvertes. Il n'y a plus rien.

Naminé ouvrit les yeux de stupéfaction.

- Comment est-ce possible ? Personne n'a été là-bas...

- Je l'ignore. Merlin et Léon veulent mener l'enquête. D'après le magicien, dès qu'Aerith aura effectué sa quête, elle pourra participer.

- Je vois...

Roxas se dirigea vers la sortie de la chambre et lui fit :

- Viens. Nous sommes tous en bas pour en parler.

Naminé lui sourit, fixa la pièce une dernière fois... et fit un clin d'œil à Roxas, alors qu'ils venaient de sortir. Un clin d'œil qu'il comprit, et qui le fit rougir même si un sourire amusé avait fleuri sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014   Nuit d'Ecriture du 7 au 8 Mars 2014 EmptySam 8 Mar - 0:58

Texte de Laemia

Riku lisait tranquillement un ouvrage peu intéressant – très naze en fait, mais puisqu'il l'avait commencé, hein... - lorsque la porte de la chambre s'ouvrit. Il n'attendait pourtant personne. Avant qu'il n'ait pu formuler l'hypothèse qu'il s'agisse de sa mère ou de son frère, cependant, il reconnut Vanitas, un de ses meilleurs amis. Et par meilleur ami, il entendait « chieur de service ».

Le dit chieur ne daignait même pas lui dire bonjour et alla directement s'asseoir sur son tapis, devant la télé qu'il alluma, ainsi que la console de jeux. Riku haussa un sourcil.

« Euh ça va, je te dérange pas là ? ironisa-t-il.

-Nan, t'inquiète. »

Le jeune homme soupira bruyamment, pendant que l'autre commençait à jouer avec SA console. En plus, techniquement, ce n'était même pas son ami, à la base. Juste le frère jumeau de son meilleur pote. Mais bon, puisque Sora et Vanitas étaient plus ou moins tout le temps ensemble à l'école, en adopter un revenait à adopter l'autre.

D'accord, Riku exagérait. Il l'aimait bien. Des fois. Mais aujourd'hui, il sentait confusément que non.

« Je peux savoir ce que tu fais là ?

-Bah... répondit brillamment le squatteur. J'aime bien ta chambre et je m'ennuie.

-... Certes.

-Mais tu peux rester, lui accorda gracieusement Vanitas. Juste, respire pas trop fort. »

Il allait le tuer. Ou pas. En tout cas, il tenta de répliquer quelque chose, mais la situation était tellement étrange qu'il ressentit une vague de lassitude.

« Bah voyons... » marmonna-t-il avant de retourner à son livre chiant.

Cinq minutes plus tard...

« Riku ?

-Je croyais que tu voulais pas m'entendre respirer.

-Mais maintenant je m'ennuie, rétorqua Vanitas. Tu lis quoi ?

-Un livre.

-Oui merci je suis pas con. Il parle de quoi ?

-Il parle pas, c'est un livre.

-C'est ma réplique, ça !

-Y'a pas ton nom dessus.

-Enfoiré » rétorqua Vanitas.
Toujours plein de répartie, ce garçon.

« Non mais en vrai, tu lis quoi ?

-Tu me laisses ne paix si je te le dis ? Questionna Riku.

-Non. »

Soupir.

« L'Etranger, de Camus.

-Oh, c'est bien ?

-Nan c'est naze. »

Vanitas haussa un sourcil perplexe. L'argenté sentit sa prochaine question arriver.

« Pourquoi tu le lis, alors ? T'es con ou quoi ? »

Assez con pour laisser un type squatter sa chambre comme ça, juste comme ça.

« J'ai envie de voir si y'a un sens à la fin, expliqua-t-il. Je sais pas, une morale, un truc. Parce que pour l'instant je comprend pas l'intérêt. »

Ce fut ce moment que choisit l'intrus pour se désintéresse totalement du jeu vidéo et grimper dans le lit pour s'asseoir en tailleur à côté de son ami.

« Et donc, fit le brun, ça cause de quoi déjà ? C'est un mec qui a tué un autre, un truc comme ça, non ?

-Un truc comme ça, répondit Riku. En fait, au début il va à l'enterrement de sa mère, puis après il se met à sortir avec une fille, puis il se fait un ami, plus ou moins, qui a des ennuis avec un type. Et donc le héros descend le type, mais il sait même pas expliquer pourquoi il l'a fait. Et je comprend pas l'intérêt de ce livre. Pour l'instant, c'est juste une histoire banale sans vraiment d'intrigue. Bon, le style d'écriture est particulier, mais... surtout particulièrement chiant en fait.

-Te torture pas à lire ça, va » fit Vanitas en lui prenant le livre des mains.

Ses yeux ambrés parcoururent vite fait la page que l'autre lisait deux secondes plus tôt.

« Ouais bon t'as raison c'est naze, décréta-t-il avant de poser le bouquin par terre. Bon, je m'ennuie.

-C'est pas mon problème, soupira l'argenté.

-Oh, c'est comme ça que tu traite tes invités ? Je suis outré ! Plaisanta ledit invité.

-Tu t'es incrusté, je te signale.

-Genre t'aimes pas avoir de la compagnie.

-Si mais je préfère quand je suis prévenu avant » répliqua l'argenté.
Bon, il devait lui reconnaître que ça le sauvait de cet affreux livre chiant comme... bah, il n'y avait même pas de comparaison adéquat. Et puis il l'aimait bien. Mais là, il l'agaçait, à se croire tout permis. Vanitas avait toujours cette manie de faire comme chez soi un peu partout.

« Quoi, t'es pas content de me voir ? questionna celui-ci en esquissant un sourire moqueur.

-C'est pas ça, mais la prochaine fois tu p-

-Donc t'es content de me voir ?

-J'ai pas dit ça non plus.

-Je vais prendre ça pour un oui.

-C'était pas un oui.

-Genre, déclara Vanitas. Je sais que tu peux pas te passer de moi.

-C'est toi qui squatte chez moi.

-J'aime bien ta chambre, je t'ai dit.

-C'est ça. Qu'est-ce qu'elle a de spécial, ma chambre ?

-J'aime bien ta PS3.

-Ah, voilà, là on en vient au noeud du problème ! s'exclama Riku.

-...

-Tiens, juste une question, poursuivit-il. Absolument pas une proposition, hein. Mais si je te la prêtais, tu me foutrais la paix ?

-Nan.

-Pourquoi ?

-J'aime bien ton tapis aussi.

-Genre.

-Et ton lit.

-Mais encore ? »

Le brun haussa un sourcil devant cette insistance inhabituelle.

« T'essaie de me faire dire quoi là, exactement ? Questionna-t-il.

-Rien pourquoi ?

-Je sais pas, t'es louche.
-Mais non... » soupira Riku en regardant ailleurs.

Flûte. Grillé. D'accord, il était vexé par la réponse de son ami. D'accord, il aurait peut-être voulu qu'il lui dise autre chose. D'accord, il était peut-être un peu de mauvaise foi quand il disait que sa présence l'ennuyait. La vérité, c'était que ça le déconcentrait. Par contre, vérité : des fois, comme là par exemple, il le détestait. Parce qu'il lui faisait ressentir ce genre de trucs nazes.

« Bon, tu sais quoi ? décréta l'argenté. Si t'aimes autant ma chambre, j'te la laisse hein, et moi pendant ce temps je vais faire un tour. »

Sur ce, il se leva et chercha ses chaussures qui avaient certainement dû atterrir sous son lit ou dans un endroit improbable – sur son étagère par exemple.

Vanitas le regarda faire, l'air impassible, jusqu'à ce qu'il trouve une chaussure. Plus que l'autre, à présent. Si possible de la même paire, ce serait bien.

« T'es sérieux ? questionna le brun.

-Oui.

-Je t'ai vexé ?

-Non.

-Eh ?

-Quoi encore ? » soupira Riku, excédé.

Ce crétin allait encore sortir un truc sarcastique qui enfoncerait le couteau dans la plaie, à coup sûr. Intuition confirmée par le sourire je-vais-dire-une-ânerie de l'imbécile.

« J'aime mieux ta chambre quand t'es là.

-... Hein ?

-Reste.

-Ah. Pourquoi ? »

Question qui le faisait passait pour un crétin à son tour, mais honnêtement, Riku voualit vraiment entendre la réponse.

« Parce que je te dis de rester. »

... Ou pas. Mais bon, c'était déjà mieux que rien. Et rien que ça, même s'il ne l'avouerait pour rien au monde, ça lui faisait un peu plaisir.

« Bon d'accord, je suppose que je peux rester et que je te mettrais pas à la porte non plus... »
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